[Accepté] Femrir, Worgen et Chevalier de la Mort

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Caverne Lugubre, Forgefer.

La devanture est sobre. Aucune vitre n’offre de visibilité sur l’intérieur du bar. « Elysium ». Les lettres couleur sang se détachent sur le noir de l’enseigne. Le bar gothique est réputé abriter toute sorte de personnages : lettrés, cultivés, nobles, comédiens, musiciens... et d’autres aux activités moins louables : bandits de haut-vol, entraineuses, mercenaires… pas de petites frappes cependant. Quelque soit le domaine d’activité de ceux qui le fréquentent, l’Elysium semble regrouper les hautes sphères. Vous poussez la lourde porte.
La lumière est tamisée, et vos yeux distinguent un guéridon et un vestiaire sur la droite du vestibule. De grandes tentures de soie noire habillent les hauts murs de pierre. Une jeune femme avenante vous propose de prendre vos effets, et vous invite à pénétrer dans la salle principale d’où proviennent une multitude de sons divers : conversations, rires, musiques, verres qui s’entrechoquent. Derrière le rideau séparant le vestibule du bar à proprement parler, vous voyez passer une hôtesse courtement vêtue, portant un plateau de boissons variées.

Vous faites néanmoins savoir à la jeune femme face à vous que vous désirez rencontrer les propriétaires.

" - Il parait que vous avez une cuvée spéciale de certains breuvages, est-il possible d'y gouter ? "

La jeune femme vous prie de patienter et s’éclipse un instant, s’engageant dans un étroit couloir derrière elle. Quelques instants plus tard, elle réapparait et vous intime de la suivre. Vous vous engagez à sa suite dans la pièce principale, puis elle vous désigne une porte close, dissimulée derrière un lourd rideau de velours rouge. Un mastodonte à l'air fort peu aimable garde ce passage. A votre approche, il lance :

" - Comment est la nuit ? "

Connaissant le sésame, vous lui répondez simplement :

" - Sanguine. "

D'un geste du menton, il valide votre laissez-passer ; vous pénétrez dans une pièce haute de plafond, faiblement éclairé par un feu éternel brûlant en son centre. La température y est néanmoins fraîche.
"

Entrant dans la pièce, Femrir balaya rapidement la salle du regard, et ne laisse échapper qu'un mot.

"Bonsoir."

Il est revêtu d'une armure sombre d'un style ancien, visiblement retravaillée à plusieurs niveaux et très bien entretenue. Deux épées au relfet glacé sont fixées dans son dos. Il se tenait visiblement moins vouté que la pluspart de ses congénères. Enfin il se dégage de lui une etrange odeur de ... de rose?!

PERSONNAGE :

Nom: Femrir
Caractère (en 2, 3 mots): Vivant au jour le jour.
Classe et Niveau: Dk 85
Spécialisation et pourquoi: Givre (Worgen ambidextre, ça a beaucoup plus de classe)
Race et sexe: Worgen homme.
Métiers: Mineur, Forgeron.


JOUEUR :

Age: 20
Connaissance du JDR: Grand fan du lore de wow.
Expérience dans WoW (quelques thèmes pour vous aider) :
J'ai joué sur serveur privé. Une horreur quand on voit certains bugs...
En repassant coté officiel j'ai repris sur le culte de la rive noire, où un pote y était.
Anciennes guildes et pourquoi les avoir quitté: guildes hordes, quittées succesivement après dissolutions de guildes, abandon de leur côté JDR, dispute idiotes etc..
Pourquoi MortSure: Pourquoi pas? Un RP innovant, et une activité PVE HL régulière.
Comment avez-vous connu MortSure: Forum officiel.

Disponibilités, temps de jeu: quand je sort du boulot, heures variables mais modulables. Pas dispo les samedi (ou rarement)

Personne ne lui rendis le bonsoir, Femrir exécuta un profond raclement de gorge et relança un second,

"Bonsoir ! Il y a quelqu'un?"

*Arrivant dans la salle à sa suite*

-Il semblerait que les propriétaires des lieux aient fort à faire.

*La frêle humaine tendait une main.*

- Van Delta, ... , vous êtes?

-"Oh, Bonsoir. *s'incline* Appelez moi, Femrir. Vous, pardonnez moi d'être aussi direct, seriez de ceux qu'on appelle MortSure?"

La jeune femme, trés peu impressionnante, fit un signe affirmatif de la tête; puis décala sa cape un court instant pour laisser entre apercevoir son tabard trop tape à l'oeil.

- On m'a proposé le port de ce tabard il y a peu.

-Je vois. Et pour avoir le même, comment dois-je m'y prendre, on m'a demander de venir ici, mais c'est désert visiblement.

Van Delta était gênée elle n'avait reçue aucune indication pour ce genre de situation, son cas n'était pas un modèle à suivre.

-Hum, j'imagine que celui qui vous a convié en ce lieu devrait vous y rejoindre : l'attendre me semble être ce qu il y a de mieux à faire.

Elle regardait amèrement l'aspect animal de son interlocuteur.

- Ce n'est pas trop difficile pour vous?

-Oh ça? J'ai fini par m'y faire. Et vous? Dame Van Delta c'est bien ça?

- Je doute y parvenir un jour. C'est tellement indigne de Gilnéas...
Le lieu est un peu glacial mais pouvons nous prendre un peu de temps pour parler? . Je n'ai encore qu'eu trop peu d'occasions d'échanger avec d'autres monstres tels que nous. Comment cela c'est passé pour vous? Si cela est trop difficile je comprendrai, puisque tel est mon cas.

-C'est pas notre faute, mon amie, c'est ainsi. Et croyez moi, en ce qui concerne les choses indignes, je sais de quoi je parles. Mon histoire est un peu... compliquée, où plutôt longue.

*S'approche d'une table et tendit une chaise à son interlocutrice.*

-Je vous en prie, les dames d'abord.

Elle s'assit.
- Epargnez moi toute cette courtoisie ; je n'y suis pas trés sensible. Dame ou pas on verse le même sang une fois tranché par une lame ennemie.

*Femrir s’essaya à son tour et pris une profonde inspiration son regard de glace se perdant dans ses souvenirs.*

-Tout à commencé il y a de cela bien longtemps, avant que l'Alliance ne s’essouffle et ne se brise. A l'époque, je répondait encore au nom de Sir Maximillian de Jordan. J'étais le dernier descendant de notre lignée noble. Je résidait au château surplombant le petit village de Bois-du-Bûcher. Vous devez sans doute le connaître sous le sinistre nom de "Donjon d'Ombrecroc" désormais. Je menais une vie paisible, jouissant de la luxure qu'apportait mon nom sans en avoir encore les responsabilités... Jusqu'à ce jour maudit où tout à basculé.
Le royaume voisin de Dalaran est tombé au mains décharnées du Fléau, et peu en survécurent. L'un des membre du Kirin Tor est venu au château, réclamer gîte et place pour ses étranges expériences. Oui vous voyez bien de qui je parle. Ce traître d'Arugal. Depuis le premier regards, je sentais qu'il n'était pas net...

*Femrir marqua une courte pause. Au vu de son air, c'est comme s'il se sentait coupable.*

-J'ai bien tenté de convaincre Père de se méfier de lui, mais ça n'a rien donné. Si j'avais sût ce qu'il se serai passé par la suite...
*soupir*
Les première expérimentations d'Arugal ne tardèrent pas à voir le jour. Les premiers Worgens, tout doit sortis des pires cauchemars d'enfants, se ruèrent et abattirent de nombreux mort-vivants, mais il tuèrent aussi beaucoup de nos hommes et des mages de Dalaran, sous le regard de notre Roi. Arugal tenta alors de transformer les villageois de Bois-du-Bûcher, croyant que leur "humanité" permettrai de guider les premier Worgens. Mais le résultat était encore pire. Devant cet horreur, le Roi décida d'ériger le Mur qui coupa notre royaume. Fou de rage, Arugal étendit sa malédiction à tout le château et tout le village. Nous étions devenus ces esclaves...

*Femrir marqua une seconde pause se tenant la tête dans sa main griffue.*

-La suite est... confuse. J'y est perdu toute mon humanité. J'étais devenu un montre, un animal, rien de plus. Un jour, Arugal vint à mourir, je ne sais comment, et je n'était plus dicté par ça volonté. Seul l’instinct de la "bête" animait mes mouvement... Jusqu'au jour, où ils sont venu.

*Femrir semblait en crainte.*

Ces... buveurs de sangs, des anciens haut-elfes, tombés au combat contre l'armée des morts. Devenu les serviteurs bornés du Roi-Liche. Les San'Layns. Ils trouvèrent la dépouille du vieux sorcier, et l’emmenèrent avec eux, ainsi qu'une multitudes de Worgens qu'ils capturèrent aux alentours. J'étais de ceux-là. Avec l'aide de ces Anges de la Morts, qu'on appelle par le nom de Val'kyrs, et du Roi-Liche en personne, ils usèrent de leur magie impie pour faire de nous de "nouveau champions" des Chevaliers de la Mort. C'est là que j'ai reçu mon nouveau nom, Femrir, le Loup des Glaces. Par la puissance d'Arthas, mon humanité perdu a enfin repris le dessus sur ma nature bestiale. J'avais quitté l'esclavage d'Arugal, pour devenir celui d'un autre. Une horreur.
Cependant, tout ne c'est pas si bien passé. Nous n'étions qu'une centaine, voire moins à avoir été transformés ainsi, partant d'un millier au départ, Arthas était fortement déçu, et convaincu de notre "instabilité", nous somme restés dans l'oubli. Notre ordre, la Lune sanguine, n'a jamais dépassé les frontières des Grisonnes.

*Femrir marqua une dernière pause dans son récit.*

De son côté, bien que plus récents, les souvenirs douloureux de la jeune femme lui faisaient fermer machinalement les poings.

- Ma famille dont je tairai le nom afin de ne pas lui apporter le déshonneur de ma malédiction.... ma famille n'a eu de cesse de combattre ces cabots aliénés aux portes de notre cité. Continuez.

-Quand Arthas est mort, et qu'un Nouveau Roi-Liche, ou plutôt devrais-je dire, un Geôlier des Morts, pris ça place. J'ai fuis. L'emprise de ce nouvel être m'avais rattrapé, pour finalement m'abandonner. Peut-être que je ne représentait pas de menace à ses yeux? Qui sait? J'ai alors "empreinté" une place, comme passager clandestin dans l'un des navires de l'Alliance qui quittait les Terres Gelées du Norfendre. Je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi. Dans ma terre natale. Mon navire a fait naufrage à cause du Grand Cataclysme, mais mes dons de Chevalier de la Mort, et notamment la capacité à former une couche de glace à la surface de l'eau m'a permis de me créer une sorte de radeau improvisé, ce qui m'a permis de rentrer.
Mais à mon retour, je fût ébranler. Mon chez-moi n'est plus. Bois-du-Bucher n'est plus qu'un champs de ruine. Pire, j'y ai vu ces immondes réprouvés se pavaner dans leur nouveau territoire conquis, dans notre belle Capitale!
Cela m'a fait un choc. J'ai passé plusieurs mois à sombrer dans la peine et la dépression. Tout ce qui c'est passé. C'était trop pour moi. Petit à petit, je me suis rapproché, malgré moi, de l'Alliance. Partant parfois ici, et là. Comme un vulgaire mercenaire. Mais finalement ce n'était pas si mal. Avec un peu de recul, c'est à partir de là que enfin, j'accomplissais quelque chose d'utile.

-Aujourd'hui je suis un hom- heu.. un .. arh un truc nouveau. Je suis différent, loin de l'enfant gâté d'avant. Même si je suis devenu ce qui peux s'apparenter à un monstre, je me suis rendu compte qu'il est impossible de juger quelqu'un par son passé, ou ce qui semble être. Ce qui compte seulement, c'est ce qu'il a en lui, et ce qui lui permet d'être quelqu'un d'important.

*Femrir se mis à sourire, puis s’esclaffer de rire, un rire moqueur, envers lui-même.*

-Ahah! Non mais écoutez-moi! Voilà que me met à sortir des belle phrases de romans et à radoter sur mon passé. On croirait entendre une propagande. Acceptez mes excuses si mes paroles vous on semblé stupides et mal convenues.

[HRP]

Bonsoir et bienvenue sur notre forum !

Comme tu t'en doutes, la plupart des membres de la guilde était occupée à célébrer la fin d'une année, ou la naissance d'une autre, je ne sais plus trop bien.
Ne t'inquiète donc pas si les réponses se font rares, plus de monde devrait intervenir la semaine prochaine.

Un vote est d'ores et déjà lancé en interne, n'hésite pas à continuer ce RP entamé pour séduire les électeurs !

Bonne année quoiqu'il arrive !

Atalys

[/HRP]

-Non? laissez, ce n'est pas parce que je ne suis pas trés causante que les autres ne doivent pas l'etre non plus. Votre parcours a été difficile, peut être qu'écouter narrer de tel itinéraires m'aideront à accepter le mien.
Vous êtes donc ici pour rejoindre une des plus efficace milice de l'alliance, c'est bien cela? Comment en avez vous entendu parler? je suis dans leur rang car mon destin m'y a amené mais en réalité je ne sais que peu de choses de ce groupe ormis ce qu'ils m'en ont dit eux même. Que se dit il sur Mortsure? vous qui avez eu des contacts à l'exterieur des murs, apprenez moi en plus sur eux? La grande Gilnéas approuverait elle que nous leur cedions notre loyauté.

-MortSure semble discrète et connu de peu, mais très respectée. De nombreuses rumeurs courent sur vous, dont certaines plutôt insolites. J'y ai trouvé un certain charme, bien plus que dans une autre milice, clan ou autres ensembles.. disons, banale. Tout ce que je sais dessus, je l'ai eu de la bouche de nombreuses langues déliées dans l'alcool des tavernes, toujours aussi riches en informations. Je n'ai pas de vrai "contacts" à proprement parler, juste des rumeurs, des cris plus forts que d'autres. *rire* Si je devais me souvenir de chaque ivrogne que je croise j'en aurais pas fini.
Par contre, pourquoi cette question sur une approbation de Gilnéas? Je n'arrive pas à saisir le sens et la raison d'une telle question.

- Simplement, je suis Gilnééne, élevée dans son sein, à l'abris de ses murs. Toute mon existence, je lui la dois, et ma loyautés lui a toujours appartenue. Maintenant cette cité n'est plus, elle n'existe que dans le coeur de ses exilés. Ainsi se mettre au service d'un quelconque groupe n'est pas aussi anodin. Je dois m'assurer que mon sang servira une cause que ma Gilnéas aurait soutenue.
Enfant je me souviens d'un conte ou un loup puissant acceptait de porter les chaines des maitres qui l'adoptait. Cette histoire finissait assez mal, l'animal abattu d'une lance en travers de la gorge. J aimerai être sure que cette loyauté que je cède ne m'amène pas au même résultat.

-Je ne connais pas de ce conte, mais je comprends votre crainte. Mettre sa vie dans les mains d'autrui est risqué, par simple définition. Nous ne sommes jamais sur de ce que nous sommes. La perfection n'est qu'un rêve et nul n'est à l'abri d'une erreur. Nous somme tous dans ce cas, et quand je dit nous, je compte bien plus large que notre peuple.

Kelaro fit son entrée dans la pièce, absorbé par la lecture de son parchemin. Il était manifeste qu'il ne s'attendait pas à ce que des personnes s'y trouvent. Il s'arrêta net, et un air de dégoût difficilement masqué apparut sur son visage.

- Hum... Encore une de leurs recrues poilues... Bientôt cet endroit ressemblera à un chenil... Van Delta, que fais-tu ici ? N'as-tu pas reçu une mission ?

Se tournant vers Femrir.

- Et toi, que veux-tu. Qui t'a envoyé ?

-La personne qui m'a envoyé ici n'est autre que, moi-même, et, vu que le respect d'autrui vous semble méconnu, sachez qu'avec votre pieuvre sur la figure, je doute que vous soyez réellement bien placé pour parler esthétique. Nous, Worgens n’avons rien de chiens, gardez vos chenil sur votre "vaisseau".