Cela fait des heures que je t'attends.
C'est toujours la même histouère : tu te fais désirer, tu annonces, ton arrivée, tu fais marche arrière, jouant avec mes nerfs, mes sentiments, mes envies.
Je désire tellement ta venue que j'en ai mal au ventre. Et pourtant tu sais que je t'aime.
Combien de fouès te le dis-je ? Combien de fouès un sourire se dessine sur mes lèvres à ton arrivée, sourire de pure béatitude, de soulagement ? Ne le sais-tu pas assez ? Que dois-je faire pour que tu t'en rendes compte ?
Et pourtant je prépare à chaque fouès ton arrivée avec soin. J'en parle à mes proches, je te réserve ma journée. J'en viens même à ne plus boire ni manger, tellement j'ai peur que ça te fasse fuir.
Ce souèr, je n'en peux plus. Nous sommes tellement proches que je devine toujours ta venue. Je veux sentir ton contact chaud sur ma peau, savoir que tu emplis ma culotte...
Qu'importe si tu arrives à n'importe quel moment, même au plus inopportun.
Qu'importe que les autres nous montrent du doigt, notre amour étant tellement sujet à controverse pour les moralisateurs.
Il est tard. Je m'endors presque sur ma table après mon repas, t'ayant attendu en vain. Et puis soudain, ma tête se relève, un sourire commençait à naître sur mes lèvres.
Je te sens venir. Je te sens et commence à exulter, tellement tu m'as manqué.
Et enfin vient ce moment béni, cet instant salvateur, pur, et si désiré, où tu apparais.
La morale de cette histoire mes petits, est disponible
ici.