[Accepté] Helvetica, Druidesse

« …mais si ce filet à écrevisse … erveille », « …à la … teur de ma calligraphie », « …la rumeur dit … aperçu au large d … arides … », «… une … our moi et la même chose pour mon ami …», « … n’ai pas d’inquiétu … m’occupes de son cas … », « libellé au… »,« … a recette e… usement garder donc n’en so…fle pas un m… » , « …le conv… s’arrêtera le long … anyon, nous n’aurons plus qu’a descendre et nous serv… », « …ai choisit la robe bleu, tellement plus … cieuse que ce pourpre vulgaire », « u… utre verre, parbleu », « du thy.., du laurier, …erfeuil, de la camomille… », « …mment est la n… », « je savais pouvoir … sur ta générosité », « sanguin… », « la tournée … our moi je tiens à fêter ceci di… », «… patiente ça ne saurais plus … der », « … depuis que nous … ons commencé l’excavation … », «… l’ai vu, en vrai … devant mes yeux, Mortelune, crois-moi… », «… encore des problèmes avec … jeunot ? », « un … veau contrat, est-c … u acceptes de te joi… re à moi ? », « … rénom d’entre-feux !! », « …y suis montée… », « … ls ont les … ents longues », « … ors toujours aussi cou…ude », «… l’entrainement avan… troupes seront prêtent à te… », « …es poulets et herbes folles y est fame… », « …ette littérature est du plu … uvaix gout »…

Je roulais sur le dos d’un mouvement ample et efficace qui dénoua les nœuds partagés le long de ma colonne. Ca en aurait gêné plus d’un de se trainer ainsi dans la poussière, à terre, au pied des clients. Mais la chaleur diffuse de la cheminée et le duveteux confortable des tapis avaient occulté en un temps records mes plus hauts instincts.
Consciente de la rareté des tavernes permettant aux individus dans mon genre d’évoluer sous leur forme féline, je ne m’étais pas fait priée pour profiter d’une petite sieste gratuite au coin du feu. D’un autre coté, un établissement dont la simple réputation suffisait à faire le tri dans la clientèle devait se reposer sur une vigie toute à fait respectable pour tolérer et maitriser au besoin mes confrères à quatre pattes et autres pourfendeurs de tranquillités. C’est donc sans méfiance, nourrissant mon insatiable besoin de me tenir au courant des dernières nouvelles, et surtout parce que les histoires de taverne révèlent parfois de douteuses intentions, que je me prélassais toute ouïe, l’oreille lâche et l’air assoupie.
Généralement, amassés les informations suffisait à sustenter mon bien-être. J’utilisais rarement ce que j’entendais. D’ailleurs, rien d’officieusement intéressant ne m’était révélé ce soir et je m’enfonçais des plus en plus dans les abymes d’un ennui profond. Cependant, j’avais vu quelques discrets personnages disparaitre dans le couloir subjacent au bar, que je n’avais identifié ni comme des cuisiniers ni comme des commis. Excepté la sympathique serveuse qui, il y a deux minutes encore, parlait breuvage avec un client, personne ne semblait vouloir réemprunter l’étrange passage pour sortir de l’antre. Ma curiosité en fut piquée au vif.
C’est donc accaparé par le poids du mystère et consterné par mon cruel manque de perception auditif que …

… le lion roula une nouvelle fois sur lui-même, écrasant négligemment tout son poids contre le pied d’une table. Les deux gaillards assis là soufflèrent leur irritation à grands bruits. Ils se turent en voyant la bête se relever sur ses pattes arrières tandis que son corps changeait à une vitesse incroyable. Son karn se déplaça sur elle à la même mesure, passant d’ornement pectoral luisant à combinaison souple assortie d’un voilage carmin. La forme y était, mais elle devrait encore faire un effort sur la couleur. Cette fibre n’était pas simple à utiliser.
Ne sachant pas à qui elle avait à faire dans cette étrange taverne, la louve toisa les étrangers moins d’une seconde, puis se fendit d’une silencieuse et brève révérence. La serveuse entrait de nouveau dans la salle et se dirigea vers l’individu dernièrement arrivé.
Sans plus penser aux deux buveurs, saisissant l’occasion, la druide s’avança vers le couloir attenant au bar …

…« - La nuit ? » Le personnage la laissa perplexe. Elle y réfléchit en tenant son menton dans sa main, ses yeux perdus dans l’inextricable complexité de son imagination. L’homme attendait, hostile.
« - Sanguine ? » proposa-t-elle spontanément au bout de quelques secondes. Il s’écarta pour la laisser passer.
Helvetica en était toujours à se demander d’où lui venait une telle réponse quand elle pénétra dans une pièce haute de plafond, faiblement éclairé par un feu éternel brûlant en son centre. La température lui sembla fraiche.

Le guerrier avait trop bu, où il faisait comme ci. Helvetica ne s’attendait pas à de si amples révélations. Forgefer? Morbide ?! Chaleureuse, certainement. Mal fréquentée, plus ou moins. Mais certainement pas morbide.
Après tout les worgens avait une vision assez trouble du monde extérieur, enfermé dans leur concept gilnéen, ce que celui-ci confirmait à nouveau.
La druide s’assit face à lui, copiant sa présentation pour le m’être à l’aise :


Le chasseur avait l'air d'une humeur assez noir, aussi, elle l'ignora.

- Je suis Helvetica, vaillante druidesse et membre d’aucune communauté.
L’ambiance d’ici me semble tout à fait attrayante.
En effet je ne suis pas ici par hasard. Sachant que cette taverne permet aux druides d’évoluer sous quelques formes que ce soit, je voulais profiter de la chaleur du feu pour faire une petite sieste !
Ma curiosité à ensuite porter mes pas jusqu’ici. Est-ce un lieu réservé à la communauté dont vous parlez ? Il est fort agréable, on y sert des boissons plus particulières que dans l’avant-salle ?


/HRP

Je m’attendais pas à tant de révélation si tôt !
J’ajoute que l’utilité pour Helve de devenir une mordu serait, si c’est le cas, de décuplés ses sens. En échange, Helve fait un très bon espion, malgré elle. Peut être que je pourrais avoir vu ou entendu quelque chose qui aiderait la … « communauté ».

Editer, car Hizoka m'a devancé dans le post alors que j'écrivais

/HRP